Transat Café L'or 2025 (Le Havre -> La Martinique)

On vous fait vivre cette première semaine à bord du class40 les invincibles piloté par William Mathelin-Moreaux et Pietro Luciani.

On a choisi de vous faire l'aventure de l'intérieur avec des vidéos et des textes bruts mais tellement intenses.

Jour 1 et 2

🏁Arrivés en 6 e position après 2 jours et 20h de course !

Un très belle première manche qui nous a marqué dès le début. Après un départ bien tonique, nous avions décidé d’aller se rapprocher de la côte pour avoir moins de grosses mer et préserver le matériel aussi longtemps que possible jusqu’au moment où nous n’aurions plus le choix.

Cette option c’était révélée très payante car nous avons pu ressortir de la première nuit en tête après avoir réglé, cravaché, sauté dans les vagues de 4m et 40noeuds de vent. Un régal !

Impossible de se faire à manger ni de faire chauffer quelque chose dans ces conditions donc les corps ont été vites fatigués.

On a pu reprendre du poil de la bête le lundi et choisir notre option Ouest qui n’a malheureusement pas été très fructueuse car le groupe de l’Est a récupéré, après la pétole, beaucoup plus de vent que nous.

Nous nous sommes donc battus jusqu’au bout pour rester dans le groupe de tête et avoir le moins d’écart possible avec les premiers car ce sera une course au temps.

Jour 3

Le nouveau départ sera donné demain à 13h en direction de la Martinique !

Le bateau, Pietro et moi sommes fins prêts pour cette seconde étape qui va être encore une fois très intense. Nous allons devoir traverser une première dépression lundi puis faire un choix déterminant sur la suite de notre stratégie : aller a l’ouest et enchaîner quelques dépressions supplémentaires sur une route plus directe, ou, plonger au sud à la moindre opportunité pour rejoindre les alizés et les glissades avec les poissons volants.

Les prévisions ne nous permettent pas encore de prendre cette décision car c’est trop instable, il faudra donc être patients et a l’affût des prévisions dimanche.

Le stock de jamon Iberico est fait ainsi que les croquetas.

Jour 4

Quelques news après cette première nuit. Nous avons pu prendre un bon départ dans la tête de peloton. Après quelques heure un souci technique sur le système de ballaste (cuves d’eau ) nous on fait perdre beaucoup de temps et de terrain. Le problème est presque résolu.

On cravache depuis pour combler ce retard et revenir dans le bon groupe qui n’est pas si loin. On s’accroche !

Sinon il y a eu beaucoup de grains violents dans la nuit mais ça semble terminé.

Jour 5

Quelques nouvelles après cette nuit de folie !

Nous avons passé les 8 dernières heures dans les grains à 40nds et un bal d’éclairs que j’ai rarement vu. Fascinant et aussi un peu stressant. Si bien qu’en fin de nuit le pilote automatique nous lache, une fois, puis deux, puis trois.

On trouve une solution à avec la ligne de secours pour continuer d’avancer mais ce souci est presque déjà résolu .

Le problème de drisse cassé hier est également de l’histoire ancienne avec un système D testé et approuvé.

Les machines sont mises à rude épreuve mais on tient le choc.

Jour 6

Jour 7

La routine des Alizées se met doucement en place . La batailles des empannages commence, savoir quand tourner au bon moment pour défendre en escalier vers les Antilles, c’est le grand jeu qui nous attend pour les neuf jours à venir.

La température est bien meilleure mais le rythme à bord est toujours aussi intense pour ne lâcher aucun mètre à nos concurrents. Toutes les deux heures on se relaye à la barre pour utiliser au mieux chaque vague et gagner du terrain. Celui qui ne barre pas va faire un peu de météo, se repose et se nourrit. De mon côté j’ai pu prendre la prendre douche, j’attend que Pietro en fasse de même.

Les premiers poissons volants apparaissent ainsi que les premières terribles sargasses !